La première des idées consiste à imaginer que l’Elite, -il faut entendre par Elite, les clubs actuellement présents dans le Championnat Elite mais aussi ceux qui font une priorité d’y accéder -puisse être un outil de développement  et/ou de pérennisation des structures existantes.

 Imaginons que l’enfant, nouveau licencié,  accueilli dans son club ait la possibilité de découvrir, d’évoluer, de performer et de transmettre dans son club. A ce jour, quand un nouveau licencié veut aller plus loin dans l’apprentissage de son sport, il est contraint, à part dans quelques cas, comme Clermont, Rouen, Pessac, Montpellier, Toulouse, de quitter son club pour évoluer. L’idée consisterait à mettre, dans un horizon à définir, en œuvre un centre d’entraînement dans chaque club d’Elite ou de National. Centre d’entrainement dans lequel un entraîneur, reconnu compétent par un système de labellisation serait salarié.  La question du financement vient tout de suite en opposition à cette réflexion. Aujourd’hui, le financement vient des collectivités  et est toujours associé à des contrats d’objectifs sportifs, mais il nous faut compléter ces contrats d’objectifs sportifs en des contrats d’objectifs structurels… Créer un emploi dans chaque club permet d’avoir une autre vision de l’utilisation de la subvention, cette vision est obligatoirement partagée par la collectivité.

 Engager un entraîneur  est un acte de responsabilité et il faudra arriver à former, à accompagner, c’est à mon sens, le rôle de la structure fédérale.  Un pôle « aide au recrutement » devra être créé.  Ce pôle, ou cette commission sera composé d’un juriste qui se chargera de l’application des textes légaux, d’un chef d’entreprise qui travaillera sur la faisabilité financière, et d’un cadre technique national, cadre technique qui, issu d’une réflexion commune, assurera à l’employeur  la compétence technique du candidat au poste. A plusieurs, on se trompe moins…

Cet entraîneur devra avoir la charge du développement dans le périmètre d’action du club auprès des écoles, et devra s’affirmer dans  le tissu socio-sportif des collectivités.

Le financement minimum d’un SMIC = 24.000 €uros par an... Aujourd’hui, l’aide à l’emploi dans le milieu sportif existe et, il ne faut pas être effrayé par ce montant. La logique est dans la réflexion commune et c’est  avec la commission « aide au recrutement » que le club s’engage ou pas, ne pas laisser les clubs seuls, telle est ma vision de ce projet.

Ce projet est multipliable à souhait, dans les clubs, dans les Comités Départementaux, les Ligues et dans toutes les disciplines.

Rien ne sera fait du jour au lendemain, il n’existe pas de solution miracle, il faut réfléchir, œuvrer pour s’assurer du bien fondé des décisions.

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