Elan 2009, une nouvelle dynamique pour le Baseball et le Softball en France

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jeudi, mars 12 2009

Replacer les clubs au cœur des préoccupations fédérales

Jean-Christophe TINÉ, 37 ans, juriste d’affaires

 

Si l’on s’en tient à l’Article Premier de ses statuts, la F.F.B.S. a pour objet  « l'organisation générale, le développement et le contrôle de la pratique du Baseball, Softball et du Cricket ». On peut lire ce texte sans y trouver rien à redire. Cependant, une chose m’étonne - et peut-être l’avez-vous également remarquée : il faut passer à l’article suivant pour découvrir que « la Fédération se compose de Clubs ». Comme si ces disciplines sportives avaient une existence propre à laquelle la Fédération serait entièrement dévouée. Comme si les clubs étaient non pas les seuls et véritables animateurs, mais finalement rien d’autre que de simples composants, de simples rouages d’une machine autonome. Bien entendu, j’exagère. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a une part de vrai et que les clubs n’ont pas la place qui devrait être la leur, qu’ils ne sont pas – loin s’en faut – la priorité.

 

Je suis d’avis que notre Fédération doit œuvrer dans le but de procurer à ses membres un avantage réel dans un maximum de domaines possibles. Ainsi, par exemple, je considère qu’il appartient à la Commission juridique fédérale de mettre à disposition des clubs des outils visant à leur apporter une aide à la gestion quotidienne. Ne perdons pas de vue que les associations sont soumises à toutes sortes de contraintes administratives (cela va des comptes à rendre aux collectivités locales allouant des subventions jusqu’à la déclaration d’embauche d’un salarié) et que la responsabilité de leurs dirigeants – toujours bénévoles mais pas nécessairement qualifiés – peut être recherchée (civile ou pénale, pensez notamment aux risques encourus lors de déplacements ou de l’utilisation de gradins défectueux). L’idée n’est certainement pas que la Fédération se substitue aux responsables d’un club, mais j’imagine que créer des ateliers de réflexion et de travail sur tel ou tel sujet, sensibiliser les présidents, trésoriers et secrétaires sur une problématique particulière, essayer de dégager en commun les meilleures pratiques, tout cela pourrait au bout du compte véritablement décharger bien des bénévoles et leur permettre de se concentrer sur le développement et la pérennisation.

lundi, mars 2 2009

Créer des outils de développement

Jean-Christophe Tiné, 37 ans, Juriste d'Affaires

Il est souvent reproché aux « grands » clubs de piller les ressources en joueurs des plus petits de la région. Cependant, quoi de plus naturel pour un joueur disposant d’un certain potentiel que d’aller tenter sa chance  dans la division supérieure ? Cette démarche personnelle est encore trop souvent perçue comme une véritable trahison, a fortiori si elle a été encouragée par le club de destination. Or, le départ de quelques personnes est encore trop souvent de nature à compromettre sévèrement la survie d’un club. On assiste alors à un phénomène de concentration, synonyme de progression pour le plus grand club mais aussi de « désertification » régionale.

Puisqu‘il ne serait pas raisonnable de s’opposer à de tels mouvements, je pense qu’il convient de poser les bases d’une collaboration durable, d’une solidarité responsable entre clubs. A nous de trouver des moyens juridiques efficaces pour inciter les grands clubs à s’impliquer dans le développement de ceux qui ne disposent par encore de structure, de ressources suffisantes : mise à disposition d’entraîneurs diplômés ou de terrain en contrepartie de prêts de joueurs, mutualisation des achats pour dégager des économies d’échelle, etc.

Allons même plus loin et mettons en place des solutions destinées à faire naître des clubs : Incitons les grands clubs à fonder des associations dans leur région (en concertation étroite avec les Comités Départementaux et les Ligues), qui constitueraient en quelque sorte et dans un premier temps des antennes locales. Outre la constitution de bassins naturels de joueurs (règles des prêts de joueurs, des ententes facilitées), ils pourraient par exemple y gagner une meilleure représentativité aux Assemblées Générales fédérales (prime de voix). A terme, et à l’issue d’une période de transition, les nouveaux clubs accèderaient à l’indépendance, tout en conservant des liens privilégiés avec le club fondateur. Il me semble qu’un tel dispositif pourrait être à l’avantage de tous.

 

mercredi, février 25 2009

La Fédération, une mission d’appui, d’accompagnement et d’aide au développement

Le développement et la structuration de nos sports passeront par la systématisation des plans de développement régionaux. A l’image de la FFBS, chaque Ligue doit pouvoir créer son propre plan de développement sur la prochaine olympiade.

Ainsi la Fédération et les Ligues s’engageront dans un processus commun pour développer une dynamique de développement commune, partagée par tous.

Pour atteindre cet objectif (1 plan de développement par Ligue), la FFBS doit être en mesure d’accompagner individuellement chaque dynamique régionale par un suivi politique et technique tout au long du processus de construction.

Chaque élu du Comité Directeur fédéral devra s’engager à suivre politiquement un projet de développement de Ligue. Du point de vue technique, il faut déployer l’ensemble des compétences situées à la FFBS (cadres techniques et employés du siège fédéral).

Grâce à ce double accompagnement, nous arriverons à créer une synergie au sein de notre réseau, introduire une proximité entre la FFBS et ses clubs et partager des problématiques communes pour trouver des solutions adaptées.

Ainsi, la FFBS se place comme un acteur de l’accompagnement et du développement du baseball et du softball au sein de nos régions.